vendredi 21 octobre 2011

ARMAGEDDON TROISIEME GUERRE MONDIALE



Invasions terrestres américaines au Proche-Orient et en Asie centrale





 par Sorcha Faal




Un rapport inquiétant du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) rédigé à l’occasion du projet de Poutine de rencontrer la semaine prochaine le chef de l’Etat chinois Hu Jintao à Pékin recommande vivement de placer les forces armées russes et chinoises en état d’alerte maximale, cela dans la crainte d’une invasion terrestre massive, aussi bien au Proche-Orient qu’en Asie centrale, préparée par les Etats-Unis.
Les plans de cette «guerre globale totale» que les Américains veulent déclencher ont été révélés pour la première fois au Ministère chinois de la Sécurité de l’Etat (MSS) par l’ancien mercenaire de la société Blackwater Bryan Underwood. Celui-ci est actuellement détenu par les autorités américaines pour espionnage. A ce sujet, nous avons informé, dans notre article du 4 octobre intitulé «La Chine avertit la Russie d’un important événement américain imminent».

Selon cet article, quelques heures après la lecture des projets américains de «guerre globale totale», Poutine a écrit un article pour le quotidien «Izvestia» dans lequel il esquisse un grand projet de coopération intégrant les Etats postsoviétiques [cf. article ci-dessous], fixe la date d’un voyage urgent en Chine pour y rencontrer Hu et annonce qu’il a ordonné au FSB d’informer le MSS de l’arrestation et du transfèrement de son espion Tun Sheniyun, arrêté l’année dernière pour avoir dérobé des informations sensibles sur le système le plus efficace de défense antiaérienne de Russie.

Comme nous l’avons exposé en détail dans notre article sus-mentionné, les étapes du «Nouveau grand jeu» («New Great Game») envisagé par les Américains et qui inquiète la Russie et la Chine consistent en ceci:

1.    Provoquer l’effondrement intentionnel des économies aussi bien des Etats-Unis que de l’Europe afin de détruire l’ordre financier existant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
2.    Commencer une guerre classique massive des Etats-Unis et de l’UE sur les continents nord-américain, africain et asiatique (qui comprend également le Proche-Orient).
3.    Recourir, dans le cadre de cette guerre, à des armes biologiques afin de tuer des millions, voire des milliards de civils.
4.    Au plus fort de cette guerre, les Etats-Unis et leurs alliés vont demander la paix et exiger un nouvel ordre mondial dans le but d’empêcher la destruction totale de la planète.
Cette semaine, une source non identifiée du ministère américain de la Défense a adressé une mise en garde: le régime Obama prépare une grande guerre de blindés et les forces armées américaines «s’attendent à ce que quelque chose de classique et d’important se mette en branle».

A la question de savoir quand cette guerre pourrait avoir lieu, le FSB a déclaré «très tôt», car les Américains ont positionné quelque 2000 chars de combat M1-Abrams en Irak et 2000 autres en Afghanistan et déployé sur ces théâtres de combats situés entre le Proche-Orient et l’Asie des dizaines de milliers de blindés d’autres types.

Le dernier élément d’activation de ces gigantesques forces blindées qui sont comme un poignard prêt à s’enfoncer dans le cœur de l’Asie et du Proche-Orient consiste, selon le FSB, dans la «mobilisation totale» de plus d’un million et demi de réservistes américains qui peut avoir lieu d’un moment à l’autre car les Etats-Unis sont actuellement en guerre et n’ont pas besoin d’autorisation du Congrès pour étendre le théâtre des combats.

Il est important de considérer que le plan américain de domination du monde au moyen d’une guerre massive n’est pas vraiment un secret et qu’il fut, par exemple, (étrangement) révélé lors du dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre lorsque les Archives de la sécurité nationale ont rendu public un mémorandum que l’ancien ministre de la Défense Donald Rumsfeld avait rédigé en septembre 2001 et dans lequel il écrivait: «Si la guerre ne modifie pas profondément la carte du monde, les Etats-Unis n’atteindront pas leur but.»
En ce qui concerne le «but» des Etats-Unis dont la guerre contre le monde qui dure maintenant depuis 10 ans, le FSB écrit qu’il s’agit d’éviter à tout prix l’effondrement du dollar en tant que principale monnaie de réserve du système économique mondial actuel avant que puisse être réalisé le «nouvel ordre du monde» que l’Occident imagine.

La première menace contre le «grand projet» de domination mondiale des Américains a eu lieu en novembre 2000 lorsque Saddam Hussein cessa d’accepter qu’on paie son pétrole en dollars et déclara que son pays n’accepterait dorénavant que des euros. Moins de 10 mois après, les Etats-Unis furent attaqués et prirent cette attaque pour prétexte de renverser Saddam Hussein et de rétablir le dollar comme principale monnaie de réserve du monde.
L’échec de l’ancien chef d’Etat libyen Kadhafi d’introduire le dinar d’or comme unique monnaie africaine est significatif. Elle aurait servi d’alternative au dollar et aurait permis aux Etats africains de se partager la prospérité. Mais comme le projet de Saddam Hussein en Irak, celui-ci a provoqué une rapide et brutale invasion de la Libye par les Américains et leurs alliés.

Le seul pays qui ait abandonné avec succès le dollar est l’Iran qui, depuis 2009, mit fin à tous les moyens de paiement américains et évalue dorénavant son pétrole et son gaz en euros. Cependant, contrairement aux autres pays riches en pétrole que sont l’Irak et la Libye, l’Iran ne fut pas attaqué car les Iraniens ont, en 2005, reçu de l’Ukraine entre 6 et 10 missiles nucléaires X-55 (d’une portée de 3000 km). (A noter que l’ancien président ukrainien Viktor Iouchtchenko a déclaré que les missiles livrés à l’Iran étaient dépourvus de leurs têtes nucléaires, affirmation contestée par le FSB qui a déclaré qu’elles étaient armées et «prêtes à faire feu».)

Le rapport du FSB indique en outre qu’aussi bien Poutine et Hu sont en colère à propos de la tromperie de l’Occident quant à la Libye. Après que le gouvernement Obama ait donné des «assurances absolues» qu’aucune invasion n’était préparée, l’Occident a trahi sa parole.

Cette semaine, le Russie et la Chine ont stoppé le projet de nouvelle guerre de l’Occident en opposant, au Conseil de sécurité, leur véto au projet, soutenu par les Etats-Unis, de transformer la Syrie en une nouvelle Libye. Les Américains ont été si irrités que leur ambassadrice à l’ONU Susan Rice a quitté la salle en colère lorsque l’Occident n’a pas obtenu ce qu’il voulait. Un autre coup porté aux projets de guerre de l’Occident contre la Syrie a été le fait que son Président a menacé, en cas d’attaque de l’OTAN contre son pays, d’envoyer dans les 6 heures des centaines de missiles sur Tel-Aviv, la ville la plus peuplée d’Israël, ce qui aurait entraîné une riposte nucléaire catastrophique.

Et, mesure de prévention contre une guerre éclair américaine contre l’Asie centrale depuis le Pakistan et l’Afghanistan, le général d’état-major général de l’armée indienne VK Sing a déclaré hier que des milliers de soldats chinois avaient pénétré au Cachemire occupé par le Pakistan et s’étaient joints aux quelque 11 000 autres qui sont entrés dans la région l’année dernière.

A propos de l’effondrement de l’économie mondiale que les Etats-Unis cherchent à provoquer, le FSB écrit en outre qu’il semble maintenant «certain» depuis la révélation d’un nouveau rapport de Philippa Malgren, ancienne conseillère économique du Président George W. Bush, dans lequel il est dit que l’Allemagne s’apprête à sortir de l’euro et a ordonné l’impression de deutschemarks pour le remplacer.    •

Source: www.whatdoesitmean.com/index1525.htm du 7/10/11 © EU and US all rights reserved. Permission to use this report in its entirety is granted under the condition it is linked back to its original source at WhatDoesItMean.Com.

(Traduction Horizons et débats)
Journal favorisant la pensée indépendante, l'éthique et la responsabilité
pour le respect et la promotion du droit international, du droit humanitaire et des droits humains

LE LYNCHAGE DE MOUAMMAR KADHAFI











Durant 42 ans, Mouammar el-Kadhafi a protégé son pays du colonialisme occidental. Il rejoint aujourd’hui Omar al-Mokhtar au panthéon des héros nationaux libyens.




La mort de Mouammar el-Kadhafi a été saluée par une explosion de joie dans les palais gouvernementaux occidentaux à défaut de l’être par le peuple libyen. Pour Thierry Meyssan, cet assassinat militairement inutile n’a pas été perpétré par l’Empire uniquement pour l’exemple, mais aussi pour déstructurer la société tribale libyenne.


par Thierry Meyssan


Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.


Le corps du « Guide » de la Grande Jamahiriya arabe socialiste n’a pas été conservé dans sa ville natale de Syrte, ni transporté à Tripoli, mais acheminé comme trophée par les Misrata dans la ville éponyme.


La tribu des Misrata, qui a longtemps hésité à choisir son camp et est quasi absente du CNT, aura finalement investi Tripoli après son bombardement par l’OTAN, et aura lynché Mouammar el-Kadhafi après le bombardement de son convoi par l’OTAN. Elle aura même transféré son corps dans sa ville pour marquer son triomphe. En juillet, le « Guide » aura maudit les Misrata, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’islam.


Un flot de commentaires préparés à l’avance a été déversé instantanément par les médias atlantistes visant à diaboliser Mouammar el-Kadhafi et, de la sorte, à faire oublier les conditions barbares de sa mort.


Les principaux dirigeants de la Coalition ont salué la mort de leur ennemi comme marquant la fin de l’opération « Protecteur unifié ». Ce faisant, ils admettent implicitement que celle-ci ne visait pas à mettre en œuvre la Résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais à renverser un régime politique et à en tuer le leader, alors même que l’assassinat d’un chef d’État en exercice est interdit en droit états-unien et universellement condamné.


De plus, le lynchage de Mouammar el-Kadhafi montre la volonté de l’OTAN de ne pas le déférer à la Cour pénale internationale qui n’aurait pas été plus en mesure de le condamner pour crime contre l’humanité que le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie ne put prouver la culpabilité de Slobodan Milosevic malgré deux ans de procès.


Dans le torrent de boue déversé par les médias atlantistes pour salir sa mémoire, reviennent en boucle des accusations mensongères, ce qui montre a contrario que ces médias disposent de peu d’éléments authentiques utilisables à charge.


Ainsi revient l’affaire de l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (5 avril 1986, 3 morts), jadis utilisée comme prétexte par l’administration Reagan pour bombarder son palais et tuer sa fille (14 avril 1986, au moins 50 morts). À l’époque, le procureur allemand Detlev Mehlis (celui qui truquera deux décennies plus tard l’enquête sur l’assassinat de Rafik el-Hariri) s’appuya sur le témoignage de Mushad Eter pour accuser un diplomate libyen et son complice Mohammed Amairi. Cependant, la télévision allemande ZDF découvrira plus tard que Mushad Eter est un faux témoin et un vrai agent de la CIA, tandis que le poseur de bombe Mahammed Aamiri est un agent du Mossad [1].


Ou encore, l’affaire de l’attentat de Lockerbie (21 décembre 1988, 270 morts) : les enquêteurs identifièrent le propriétaire de la valise contenant la bombe et son retardateur sur la foi du témoignage d’un commerçant maltais qui avait vendu un pantalon se trouvant également dans la valise piégée. La justice écossaise mit alors en accusation deux agents libyens Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah et le Conseil de sécurité prit des sanctions contre la Libye. En définitive, pour obtenir la levée des sanctions, la Libye accepta d’extrader ses deux agents (le premier fut condamné à la prison à vie, le second fut innocenté) et de payer 2,7 milliards de dollars d’indemnités, tout en persistant à proclamer sa complète innocence. En définitive, en août 2005, un des chefs d’enquête écossais déclara que la pièce à conviction principale, le retardateur, avait été déposé sur les lieux par un agent de la CIA. Puis l’expert qui avait analysé le retardateur pour le tribunal admit l’avoir lui-même fabriqué avant que la CIA ne le dépose sur les lieux. Enfin, le commerçant maltais reconnu avoir été payé 2 millions de dollars pour porter un faux témoignage. Les autorités écossaises décidèrent de réviser le procès, mais l’état de santé d’Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi ne le permit pas.


L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Mouammar el-Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après leur bombardement peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin du bling bling de son ministre du Plan, Mahmoud Jibril. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à son « Guide ».


À l’inverse, les médias atlantistes n’évoquent pas le seul mandat d’arrêt international émis par Interpol contre Mouammar el-Kadhafi avant l’offensive de l’OTAN. Il était accusé par la Justice libanaise d’avoir fait disparaître l’imam Moussa Sadr et de ses accompagnateurs (1978). Cet oubli s’explique par le fait que l’enlèvement aurait été commandité par les États-Unis qui voulaient éliminer l’imam chiite avant de laisser l’ayatollah Rouhollah Khomeiny rentrer en Iran, de peur que Sadr n’étende au Liban l’influence du révolutionnaire iranien.


Les médias atlantistes n’évoquent pas non plus les critiques que des organisations de la Résistance anti-impérialiste et nous-mêmes avions formulées contre Mouammar el-Kadhafi : ses compromis récurrents avec Israël.


Pour ma part, je peux attester que, jusqu’à la bataille de Tripoli, le « Guide » a négocié avec des émissaires israéliens, espérant parvenir à acheter la protection de Tel-Aviv. Je dois aussi attester que, malgré mes critiques sur sa politique internationale, et le dossier complet à ce sujet que la DCRI française lui a aimablement communiqué à mon sujet en juillet dans l’espoir de me faire arrêter, Mouammar el-Kadhafi m’a accordé sa confiance et m’a demandé d’aider son pays à faire valoir ses droits aux Nations Unies [2] ; un comportement bien éloigné de celui d’un tyran.


Les médias atlantistes n’ont pas non plus cité les ingérences que j’ai condamnées de la Libye dans la vie politique française, notamment le financement illégal des campagnes électorales présidentielles de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Le « Guide » avait en effet autorisé son beau-frère Abdallah Senoussi à corrompre les deux principaux candidats en échange de la promesse de l’amnistier ou de faire pression sur la Justice française pour clore son dossier pénal [3].


Surtout, les médias atlantistes n’évoquent pas l’œuvre principale du « Guide » : le renversement de la monarchie fantoche imposée par les anglo-saxons, le renvoi des troupes étrangères, la nationalisation des hydrocarbures, la construction de la Man Made River (les plus importants travaux d’irrigation au monde), la redistribution de la rente pétrolière (il fit d’une des populations les plus pauvres du monde, la plus riche d’Afrique), l’asile généreux aux réfugiés Palestiniens et l’aide sans équivalent au développement du Tiers-monde (l’aide libyenne au développement était plus importante que celle de tous les États du G20 réunis).


La mort de Mouammar el-Kadhafi ne changera rien au plan international. L’événement important était la chute de Tripoli, bombardée et conquise par l’OTAN —certainement le pire crime de guerre de ce siècle—, suivie de l’entrée de la tribu des Misrata pour contrôler la capitale. Dans les semaines précédant la bataille de Tripoli, l’écrasante majorité des Libyens ont participé, vendredi après vendredi, à des manifestations anti-OTAN, anti-CNT et pro-Kadhafi. Désormais, leur pays est détruit et ils sont gouvernés par l’OTAN et ses fantoches du CNT.


La mort du Guide aura par contre un effet traumatique durable sur la société tribale libyenne. En faisant tuer le leader, l’OTAN a détruit l’incarnation du principe d’autorité. Il faudra des années et beaucoup de violences avant qu’un nouveau leader soit reconnu par l’ensemble des tribus, ou que le système tribal soit remplacé par un autre mode d’organisation sociale. En ce sens, la mort de Mouammar el-Kadhafi ouvre une période d’irakisation ou de somalisation de la Libye.




THIERRY MESSAN


Intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Il publie des analyses de politique étrangère dans la presse arabe, latino-américaine et russe. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007).

jeudi 20 octobre 2011

LOUPS




Canis lupus est l'espèce de loups de la famille des canidés la plus répandue. Elle a plusieurs noms vernaculaires : loup gris[1],[2], loup commun[2], loup vulgaire[2] ou encore loup tout court[2]. L'espèce a évolué au cours de l'histoire pour se différencier en plusieurs sous-espèces comme le Loup gris commun d'Europe[2] (Canis lupus lupus), le Loup arctique[2] (Canis lupus arctos) et de nombreuses autres sous-espèces de loups, mais aussi très probablement des canidés plus petits comme le Chien chanteur (Canis lupus hallstromi), le Dingo (Canis lupus dingo) et même le Chien domestique (Canis lupus familiaris), y compris les diverses races de chiens obtenues par élevage sélectif. En Occident la sous-espèce de loup la plus connue est le loup gris commun, c'est celui auquel il est fait majoritairement référence dans la partie comportementale ou culturelle de cet article.



Comme cette espèce regroupe la majorité des populations de loups actuelles, de nombreuses publications assimilent Canis lupus au Loup en excluant chiens, dingos et aussi les espèces de loups plus marginales de leurs études. Pourtant, en français, tous les Canis lupus ne sont pas des « loups » et tous les « loups » ne sont pas non plus de l'espèce Canis lupus[3].





Éradiqués dans plusieurs zones de leur aire de répartition originelle peu à peu par l'homme, en particulier au XIXe siècle, ces loups sont principalement présents au XXIe siècle dans des zones « de grands espaces » telles que les steppes de Sibérie et les parcs du Canada. Ils sont désormais protégés dans de nombreux pays où l'on tente de préserver les populations restantes, quelques programmes de sauvegarde ayant permis aux loups de revenir sur des zones d'où ils avaient été évacués, en particulier en Amérique du Nord.


Les loups ont toujours fasciné les humains au cours de l'histoire, alimentant tous les domaines de la culture : la mythologie, la littérature, les arts mais aussi les peurs et les fantasmes collectifs.




LE DRAME LIBYEN



L’histoire produit ses propres héros. N’en déplaise à Blingbling Sarko personne ne lui a transmis les pouvoirs de l’Olympe. Ce César d’opérette pourrait vite déchanter après sa conquête de la néo-colonie libyenne révoltée. En Tunisie et en Égypte l’armée aux ordres des États-uniens a délogé les deux tyrans biens connus et pris le pouvoir directement, ce que certains continuent d’appeler la plus grande « Révolution » de tous les temps (1). De fait, les peuples tunisien et égyptien, une fois revenus de cette duperie, se sont ressaisis et organisent présentement une reprise en main de leur soulèvement populaire, soulèvements qui seront de véritables mouvements anti-impérialistes posant la question essentielle du pouvoir d’État bourgeois.

En Libye il en va autrement. Mouammar Kadhafi fut tour à tour colonel putschiste, leader nationaliste bourgeois, suppôt de groupes terroristes internationaux, puis collaborateur compradore des puissances impérialistes venus piller les ressources et le peuple de Libye. Une mésentente survint entre lui et les maîtres du pillage, et entre les pilleurs eux-mêmes (L’Italie en déclin dans son ancienne colonie et la France avide d’étendre sa zone d’influence et de spoliation en Afrique du Nord). Voilà que le sous-fifre fut pris à partie par ses anciens maîtres qui souhaitaient le remplacer par un personnage moins lustré et plus approprié.

C’est-à-dire, le remplacer par un homme politique sans envergure qui n’aurait pas l’idée saugrenue de constituer une banque africaine en concurrence avec la Banque Mondiale ou avec le FMI chargés de mettre au pas ces pays africains récalcitrants. Un politicien contrit qui ne penserait pas vendre le pétrole avec une autre monnaie que le dollar, ou à financer un satellite de communication africain en concurrence avec Orange, France Télécom et leurs amis, toutes ces multinationales européennes des communications qui ont déjà assez à faire de s’entredéchirer pour dominer les marchés sans se voir opposer une entreprise née dans une néo-colonie à même l’argent réservé aux maîtres de Rome et maintenant de Paris.

LES CRIMINELS DE GUERRE SE LANCENT À L’ASSAUT

Ce qui fut dit fut fait, et la France, suivie du Royaume-Uni – et par l’Italie conscrite par l’OTAN et ses complices – se lança à la conquête néo-coloniale des terres de Cyrénaïque, de Tripolitaine et des champs pétrolifères de Libye. Le chef de guerre du livre Vert ne l’entendit pas de cette manière. Voilà que l’histoire venait de produire un anti-impérialiste malgré lui. Poussé dans ses derniers retranchements, après avoir proposé de parlementer, de négocier, de voter, de capituler, rien à faire, les thuriféraires de l’autre hémisphère le menacèrent des galères et du Tribunal international pour crime de guerre.

Ceux qui bombardaient Tripoli et les villages libyens et faisaient pleuvoir leurs bombes à fragmentation et à l’uranium appauvri ; ceux qui détruisaient les infrastructures sanitaires du pays le plus moderne d’Afrique du nord ; ceux qui assoiffaient les populations révoltées ; ceux qui canardaient et tuaient les enfants et les femmes libyennes au gaz moutarde accusèrent leur ancien ami de tueries. Les héritiers de Goebbels supervisaient la chorale des médias étrangers. La vérité fut la première victime de cette équipée néo-coloniale. La diplomatie de la canonnière frappait sans détour et les médias bourgeois chantaient les louanges du nouveau petit César (Sarkozy) de la Méditerranée.

MARTYR MALGRÉ LUI

Mouammar Kadhafi compris que les envahisseurs de la Libye se devaient de faire un exemple ; après Saddam Hussein, Ben Ali et Moubarak, il serait le prochain sacrifié – par les « démocrates » occidentaux assassins, insatisfaits de leur sous-fifre – et pour que tous les autres larbins poltrons qui gèrent les affaires courantes des néo-colonies africaines et du Proche-Orient se le tiennent pour dit, ils ne doivent jamais user des privilèges qui leurs sont concédés pour s’arroger le droit de piller la caisse sans l’agrément de leurs maîtres.

C’est comme dans la mafia, un capot ne peut prétendre gouverner la famille sous prétexte qu’il gère les affaires courantes du Finistère. Les parts sont pré-partagées et personne ne doit y toucher sans l’assentiment du maître de curée.

Alors Mouammar dont la tête est mise à pris n’a pas d’autres recours que de vendre chèrement sa peau. Il a pris le maquis et tente présentement d’organiser la résistance de son peuple, d’organiser sa survie de malappris (2). Le peuple libyen acceptera-t-il de sacrifier sa vie pour sauver ce Guide de la Jamahiriya déchu ? Peut-être pas, mais le peuple libyen est tout de même coincé dans les câbles et il doit organiser sa résistance et se préparer à expulser l’alliance envahissante des gauchistes, des intégristes, des impérialistes, des opportunistes (d’anciens ministres prévaricateurs du temps de Kadhafi font partie de cette bande d’usurpateurs) qui se sont regroupés autour de la France impériale pour s’emparer de la plus value, des marchés et des richesses naturelles de la Libye et faire un exemple dont tous les autres se souviendront à la veille de cette grande crise économique qui ébranlera bientôt l’empire dans ses fondements.

Si Mouammar Kadhafi veut redorer son blason de Guide de la Révolution verte libyenne il lui faudra se mettre totalement au service de son peuple agressé, occupé, colonisé et organiser fermement, résolument et sans compromis la résistance totale du peuple libyen pour que cette engeance envahissante et meurtrière soit boutée à la mer hors de Libye, l’indomptable (3).

Alors la mort du Guide de la Jamahiriya sera la poursuite de la lutte anti-impérialiste en Libye et donnera un sens aux sacrifices de ce peuple – et ce qui semblera une défaite sera de fait – la suite d’une longue résistance dont le peuple libyen sortira vainqueur comme les peuples irakien, somalien, libanais et afghan avant lui (4).

(1) http://oumma.com/Alain-Chouet-ancien-responsable-de (2) http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve606 (3) http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=6157 (4) http://oumma.com/Alain-Chouet-ancie...

mardi 18 octobre 2011

COSTA ATLANTICA




C'est sur ce paquebot que le film Bienvenue à bord de Eric Lavaine avec Franck Dubosc, Valérie Lemercier, Gérard Darmon a été tourné pendant 6 semaines.

En juillet 2000, Costa Cruises a accueilli le Costa Atlantica pour sa saison inaugurale. Le navire est doté de 12 ponts qui portent les noms des films de Federico Fellini, le célèbre realisateur italien. Chaque pont allie l élégance européenne au confort américain. Le Costa Atlantica est équipe d un superbe théâtre aux dimensions impressionnantes avec une capacité de 1167 passagers. Il y a également plusieurs restaurants a bord de ce bateau majestueux : le Tiziano Main Restaurant, le Botticelli Buffet, le Napoli Pizzeria et le Club Atlantica.

dimanche 16 octobre 2011

CERVIN


CERVIN 4 478

Le Cervin (Cervino en italien, Matterhorn en allemand) est un sommet alpin de 4 478 mètres d'altitude, situé sur la frontière italo-suisse.

Le Cervin est la montagne la plus connue de Suisse, notamment pour l'aspect pyramidal qu'elle offre depuis le village de Zermatt, dans la partie alémanique du canton du Valais.

L'ascension de la face nord fut considérée comme le dernier des grands exploits d'alpinisme dans les Alpes, avec celle de l'Eiger et des Grandes Jorasses.

Le Cervin est plus qu’une merveille de la nature. Par sa forme et sa position isolée, il symbolise la force brute de la montagne. Mais il est plus encore : il n’existe aucune montagne au monde dont la forme naturelle est une pyramide aussi parfaite que celle du Cervin. La forme pyramidale symbolise le lien entre nature et culture, paysage et histoire. Il y 100 millions d’années, d’énormes mouvements de compression des plaques tectoniques rapprochent l’Afrique et l’Europe. L’Océan situé entre les deux continents commence à se retirer. 50 millions d’années plus tard, les masses rocheuses commencent à se déformer et à se plier. Les masses rocheuses poussant vers le haut donnent naissance au Cervin. Il est l’emblème de la Suisse, la plus belle montagne du monde et la plus photographiée.

Le 14 juillet 1865, le Cervin est ascensionné pour la première fois. Guidés par l’Anglais Edward Whymper, quatre des sept jeunes hommes de la cordée y perdent la vie. Zermatt et l’accident du Cervin font alors toutes les unes. La corde qui reliait Edward Whymper, Taugwalder père et fils de Zermatt au reste de la malheureuse cordée est exposée au Matterhorn Museum avec d’autres vestiges de cette première ascension.

Origine du nom
Le Cervin est cité pour la première fois dans des documents médiévaux comme „Mons Silvus“. Le nom se transforme ensuite en „Mons Servinus“ et „Mons Servin“ puis devient enfin „Cervin“ en français et „Cervino“ en italien. Les étymologistes ne sont pas tous d’accord sur l’origine du nom : certains supposent qu’il vient du latin „silva“ (forêt), d’autres de l’italien „cervo“ (cerf). Le Cervin est cité pour la première fois en 1581 comme „Mont Cervin“ puis plus tard comme „Monte Silvio“ et „Monte Servino“. Le mot allemand „Matterhorn“ apparaît pour la première fois en 1682. L’étymologie du nom vient probablement du mot „Matte“, c’est-à-dire la plaine alluviale herbeuse en-dessous des gorges de la Gorner, aujourd’hui presque intégralement recouverte par le village de Zermatt („zur Matt“). La population locale appelle la montagne „ds'Hore“ (= das Horn (la corne), dialecte de Zermatt) ou „ds'Horu“ (dialecte valaisan).








Les deux sites les plus visités de Suisse!
Le Cervin et le Château de Chillon.


 Photos sélectionnées par fotolia: P.A.Doriot


  
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MES LE NOUVEAU DICTATEUR EUROPEEN


Qu'y a-t-il de spécial dans ce traité du MES? Les Ministres des Finances auront un travail à temps partiel comme Gouverneur du MES. Les parlements nationaux n'auront aucune autorité sur ces ministres lorsqu'ils agissent en tant que Gouverneurs. Dans cette fonction ils disposeront librement des Caisses de l'État. Un droit de véto pour les parlements nationaux n'est pas prévu. Ratifier ce traité, c'est la mort des démocraties souveraines de la zone euro.

Q - We Are The Plan