lundi 8 décembre 2014

LA PRESSE

Règle pour composé un article   

Derrière chaque problème, il y a un mensonge.
(Les mensonges finissent toujours par se retourner contre-soi.)

Si vous voulez un sujet d'article qu'il publiera, vous devez connaître ses règles car ce sont là
les règles qu'il suit. Les règles en matière de rédaction journalistique d'aujourd'hui sont très précises.
Et c'est probablement une bien meilleure analyse des règles qu'il n'en a, ainsi vous pourrez certainement
gagner.

Pour être imprimé, un article doit comporter un ou plusieurs de ces éléments :

1. DU MAL ( SANG, VIOLENCE, PERTES, MORT, SCANDALE );

2. DU SEXE

3. DE L'ARGENT

4. DES GRANDS NOMS

5. L'article doit être écrit pour INVALIDER quelque chose

6. L'article doit contenir une CONTROVERSE

7. Un sujet d'article doit contenir DEUX FORCES EN OPPOSITION. Le matérialisme dialectique est la
   philosophie de base utilisée par la société en ce moment. Cette philosophie peut être énoncée
   grossièrement ainsi : << Il faut deux forces en opposition pour produire une idée. L'homme avisé
   reconnaît là les items fiables d'un problème : deux forces qui s'opposent mais les rédacteur en chef
   tiennent cela pour la VERITE.

Par conséquent un excellent sujet d'article pour un journaliste contient presque tout les points
 de 1 a 4 ci-dessus et 5, 6 et 7.

C'est la formule que les journaux modernes suivent. Ils ne publie aucune sorte d' << article d'actualité >>.

Vous pourriez être élue Reine du Premier mai et la manchette serait : << Une controverse déchire l'élection
de la reine. Soupçons sur les tendances sexuelles. >>

Si, par bonheur, vous receviez en héritage un milliard de votre oncle qui vous aimait bien, et si vous
apprêtiez à aider des millions de personnes avec votre argent, le journal titrerait : << Mort douteuse de l'oncle Droits de l'héritier contestés. Enquête sur sa vie sexuelle. >>

Et cela est la réalité sur la haine appelé << information >>.

Cela semble du colportage criminel de points. C'en est. Mais c'est aussi la formule complète pour la presse
en ce siècle. C'est ainsi que le rédacteur en chef croit vendre des journaux. Ca pourrait de pas être le cas
 mais il croit que si. Et l'éditeur harassé par les problèmes économiques, doit vendre des journaux pour pouvoir continuer à fonctionner.

LE FARDEAU

Si vous lui donné un sujet d'article quel qu'il soit, le journaliste doit le tourner pour qu'il corresponde à la formule ci-dessus sinon il ne sera pas publié. Il peut même ne rien avoir contre vous ou ne pas être faché contre vous. Il doit juste écrire un << papier >> de la façon décrite plus haut.

Si vous parlez seulement d'une bonne chose, suivant le point 7, il doit fournir un autre terminal, donc il ajoute << le public >> et fait  s'opposer la bonne chose à l' << intérêt public >>. Il n'a alors pas d'autre possibilité que de rendre la bonne chose ou la bonne personne dangereuse pour le public.

Comme il y a la règle du point 1 concernant le mal, et comme il ne peut trouver de sang, il est amené à inventer quelque chose ou il est fait du mal à quelque chose.

Au point 2, il doit y avoir du sexe et ainsi il doit inventer quelque histoire de sexe.

Au point 3, il doit parler de nos tarifs puisque l'argent satisfait aux exigences d'un bon papier.

Au point 4, il doit avoir des noms et pour cela il doit utiliser votre nom, étant que c'est le plus connu, sans tenir compte de toutes les autres personnes en (politique)

Au point 5, il doit faire que les points 1 à 4 invalident le bon sujet,(la bonne personne) si c'est la seule chose qu'il puisse trouver et comme il s'attend à ce que le public achète ses journaux, il ne peut pas invalider ce dernier.

Au point 6, il doit imaginer quelque chose de douteux ou il doit dire que nous sommes controversés s'il veut avoir une controverse. Cela rend les choses << opportunes  et intéressantes >> pour son rédacteur en chef.

Et comme je le disais plus haut, il doit mettre en jeu deux forces, ce qui fait qu'il est amené à utiliser le public comme autre force à  << opposer >> à la personne, ou le bon sujet.

Par conséquent par la nature même de l'écriture journalistique et par la singularité de la personne, vous obtiendrez une mauvaise presse à moins que vous ne sortiez de bons articles de votre propre cru.

Il est naïf de s'attendre à une bonne presse. La presse ne va pas flatter qui que ce soit. Elle va suivre ses règles de 1 à 7 ci-dessus sur << ce qui constitue un papier >>.

Aussi injuste que cela puisse paraître, c'est pourtant la réalité de la chose.

UN BON PAPIER

Le meilleur papier que vous puissiez espérer trouver dans la presse moderne devrait comporter tous les éléments ci-dessus.

Cela semble redoutable pour nous. Mais en réalité ça ne l'est pas. Nous avons seulement besoin de connaître leur formule, de diffuser nos propres articles en utilisant celle-ci et de nous assurer que ce n'est pas à nous qu'on impute le sang, le sexe, l'argent et les noms. Que ce soit le sang, le sexe, l'argent et les noms de quelqu'un d'autre.

En fait nous sommes assez ternes en ce qui concerne les quatre premiers points. Nous sommes trop honnêtes et nous donnons trop de  services.

Ils doivent imaginer du mal pour pouvoir tous les inclure.

Alors, utilisons leur formule si nous voulons de la presse, mais avec un point de vue plus exact.

LA FORMULE

Appelons-la << Chose A >>. Nous sommes contre elle ou contre eux.

1. Expliquez à quel point la << Chose A >> est nuisible;

2. Exposez les aspects sexuels de la << Chose A >> ou omettez-les;

3. Donnez des chiffres sur les sommes énormes liées à la << Chose A >>;

4. Donnez-les grands noms liés à la << Chose A et dites ce qui ne va pas chez eux;

5. Assurez-vous d'invalider la << Chose A >>;

6. Expliquez que la << Chose A >> est sujet à controverse et indiquez avec précision sur quoi;

7. Comme indiqué ci-dessus, assurez-vous de préciser que vous, en tant que force, vous opposez à cette
<< Chose A >> en tant que force et vous aurez un << fait divers >> tout prêt.

C'est la presse. Vous la créez. Vous ne vous contentez pas de la subir.

Et toute presse doit être estimée au niveau de réalité de ses journaux, et non à celui du public.

Ces instructions se basent sur une grande expérience de la manière dont la presse et les journalistes en général écrivent. Elles ne s'appliquent pas seulement aux journaux quotidiens et hebdomadaires, mais à tous les journalistes de tous les genres: magazines, périodiques, << sérieux >>, humoristiques, calomnieux, etc.

La donnée stable est la suivante :

la presse n'imprimera rien de bon; uniquement du mauvais. Donc ne leur donnez rien qui puisse être mal compris.

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