mercredi 5 septembre 2012

ENTRAVER L'INDIVIDUALITE


QUEST-CE QUE L'INDIVIDUALISME ?

Tant qu'on avait la croyance bizarre que l'Homme était seulement un animal à excitation-réflexe, que tout son être était uniquement une accumulation d'aberrations et sa personnalité n'était qu'une question de déformation de la réalité, aucune individualité ou aucun désir n'était à l'abri de la mise en question ou de la condamnation. C'était une sorte de psychologie d'esclave qui, par hasard ou intentionnellement, cherchait à entraver l'individualité et l'initiative personnelle. D'après cette phylosophie, on pouvait condamner quelqu'un comme étant un  << egomaniaque >> quoi que cela représente, lorsqu'il disait qu'il voulait faire quelque chose pour perpétuer son nom au-delà de sa mort physique. Quand il avait confiance dans la compétence du groupe à tout balayer sur son passage, il pouvait être taxé de monomaniaque. Lorsqu'il prenait plaisir au sexe, il pouvait être traité de satyre. Et lorsqu'il désirait faire quelque chose pour l'humanité, on pouvait lui mettre l'ètiquette de  << paranoiaque >>, quoi que cela représente. Comme il pouvait être ainsi attaqué et brisé par ces termes absurdes et précisément indéfinissables et comme les aberrations pouvaient déformer ici et là ces désirs naturels en les rendants anormaux, la société a ètè réduite, personne par personne, à un troupeau. Par la suite on pouvait parler de masses.

On pouvait vaincre l'individualisme. Et quiconque désire une telle défaite apporte son soutien à une action tellement destructive, quelle doit être comme on peut le démontrer, complétement aberrée. Car l'homme n'est riche qu'en proportion du nombre d'individus qui par leur initiative et leur individualité créeront un meilleur futur. Les guerres ne peuvent avoir lieu que lorsque l'on peut provoquer cette névrose du mouton, car les lions ne se ruent pas lorsqu'un aberré quelconque crie  << Tuez tous les Russes >>, étant donné qu'ils ne sont pas susceptibles d'avoir peur. Mais les moutons se précipiteront. Et ensuite ils dépendront de leurs individus pour les sauver. La guerre n'a lieu que lorsque l'autodétermination est banie et que la psychologie du mouton qui consiste à << s'adapter >> est au pouvoir.      

Lorsque l'on déclare que la personnalité est le résultat de l'aberration, que l'on réduit au silence les individualistes et qu'on les fait entrer dans les rangs, l'homme est en train de regarder dans le canon du dernier revolver qu'il entendra.

Celui qui insiste sur la croyance que la personnalité se comporte uniquement de névroses, de compulsions et de refoulements est non plutôt stupide, mais est extrêmement dangereux pour ceux qui l'accompagnent. LRH/BSU


DIANETIQUE

La Dianétique est une méthodologie de guérison spirituelle qui peut aider à soulager des maux tels que sensations et émotions indésirables, des peurs irraisonnées et d’autres effets indésirables. Le mot Dianétique vient des mots grecs dia qui signifie à travers et nous l’âme. La définition complète de la Dianétique est : « ce que l’âme fait au corps par le mental ».
http://www.dianetique.fr/#/videos

MADONNA MEGA TOP

Madonna

MADONNA

Madonna Louise Veronica Ciccone, dite Madonna, née le 16 août 1958 à Bay City (Michigan, États-Unis), est une chanteuse, compositrice, danseuse, actrice, productrice, mannequin, écrivain et réalisatrice américaine.
80'S MEGAMIX BY DJ DARK
La Isla Bonita est une chanson de l'artiste américaine Madonna.



lundi 3 septembre 2012

LES ALGORITHMES


L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE



Les algorithmes utilisés permettent, dans une certaine mesure, à un système piloté par ordinateur (un robot éventuellement), ou assisté par ordinateur, d'adapter ses analyses et comportements en réponse, en se fondant sur l'analyse de données empiriques provenant d'une base de données ou de capteurs.

La difficulté réside dans le fait que l'ensemble de tous les comportements possibles compte tenu de toutes les entrées possibles devient rapidement trop complexe à décrire (on parle d'explosion combinatoire) dans les langages de programmation disponibles. On confie donc à des programmes le soin d'ajuster un modèle permettant de simplifier cette complexité et de l'utiliser de manière opérationnelle. De plus, ce modèle est adaptatif, de façon à prendre en compte l'évolution de la base des informations pour lesquelles les comportements en réponse ont été validés, ce que l'on appelle apprendre ; ceci permet d'auto-améliorer le système d'analyse ou de réponse (commande adaptative…), ce qui est une des formes que peut prendre l'intelligence artificielle.

Ces programmes, selon leur degré de perfectionnement, intègrent éventuellement des capacités de traitement probabiliste des données, d'analyse de données issues de capteurs, de reconnaissance (reconnaissance vocale, reconnaissance de forme, d'écriture, etc.), de data-mining, d'informatique théorique, etc.


EPFL LAUSANNE SUISSE

Le système du chercheur de l'EPFL permet d'identifier l'origine d'une information circulant notamment sur internet. [Yves Damin - Fotolia]L'EPFL découvre un algorithme pour remonter à la source d'une information, des rumeurs ou des épidémies


Le système du chercheur de l'EPFL permet d'identifier l'origine d'une information circulant notamment sur internet. [Yves Damin - Fotolia]


Un chercheur portugais de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse a mis au point un système mathématique permettant d'identifier l'origine d'une information circulant sur un réseau, d'une épidémie, voire d'un attentat.

Un système mathématique qui permet d'identifier l'origine d'une information a été mis au point par Pedro Pinto, un chercheur de l'EPFL.

Le système qui pourrait s'avérer un précieux allié pour ceux qui doivent mener des enquêtes criminelles ou qui recherchent l'origine d'une information sur la toile. "Grâce à notre méthode, nous parvenons à remonter à la source de tous types d'informations circulant dans un réseau et ce en n'écoutant qu'un nombre restreint de membres", a expliqué Pedro Pinto.

A titre d'exemple, il indique être en mesure de retrouver l'auteur d'une rumeur circulant entre 500 membres d'un même réseau, en observant les messages de 15 à 20 contacts seulement. "Notre algorithme est capable de refaire à l'envers le chemin parcouru par l'information, et de remonter à la source", a-t-il dit.

Le chercheur a aussi testé son système pour retrouver l'origine d'une maladie infectieuse en Afrique du Sud. "En modélisant les réseaux de circulation d'eau, rivières ou transports humains, nous avons pu retrouver l'endroit où se sont déclarés les premiers cas", a-t-il expliqué.

Leader de l'attentat du 11 septembre retrouvé


Mais Pedro Pinto est allé encore plus loin en appliquant sa découverte aux communications téléphoniques liées aux préparatifs des attentats du 11 septembre 2001. "En reconstruisant le réseau de ces terroristes uniquement sur la base des informations parues dans la presse, notre système nous a livré trois suspects potentiels, dont l'un était le leader avéré de ces attaques, selon l'enquête officielle".

Les détails de cet algorithme sont publiés ce vendredi dans la revue Physical Review Letters. Pedro Pinto a travaillé sous l'autorité de deux professeurs suisses de l'EPFL, Patrick Thyran et Martin Vetterli.



L'architecte suisse a réuni toutes ses colonnes dans une même salle (Crédits : Michael Hansmeyer)

Ces incroyables colonnes ont été réalisées à l'aide d'un algorithme



Ces surprenantes sculptures ont été créées virtuellement à partir du modèle d'une simple colonne grecque par un architecte suisse Michael Hansmeyer. En mettant au point un algorithme, cet informaticien du Swiss Federal Institute of Technology de Zurich est parvenu à subdiviser de manière répétée la surface de la colonne pour obtenir les multiples détails observés. Dotées de 8 à 16 millions de faces, les sculptures ont ensuite été fabriquées couche par couche dans des feuilles de carton d'un millimètre d'épaisseur et assemblées autour d'un solide noyau de bois.

samedi 1 septembre 2012

HOMO SAPIEN TERMINATOR


À gauche : un Primate nommé Néandertal (Homo neanderthalensis) ; À droite : un Primate nommé Cro-Magnon (Homo sapiens)


HOMO SAPIENS: SALE TYPE


D’après un autre lecteur, Gilbert Belaubre, il semble cependant que Neandertal et Cromagnon aient été interféconds. Ce sont deux vagues de sapiens parties d'Afrique et passées certainement par l'Espagne où l'on trouve les vestiges les plus importants de Neandertal.

Dans son ABC de la relativité, Bertram Russel évoque, à propos de la Relativité Générale, le risque d'une destruction totale de l'humanité par elle-même , puis il ajoute : ces perspectives nous éloignent de notre sujet moins réjouissant......

Selon une étude nord-américaine de publication récente, l’homme moderne serait en grande partie responsable de la disparition des hommes de Néandertal. La responsabilité des Homo sapiens est donnée come supérieure à celle des catastrophes naturelles qui ont frappé l’Europe.

"Selon une recherche publiée hier aux États-Unis, la migration de l’homme moderne depuis l'Afrique vers l'Europe a constitué une terrible menace pour les populations indigènes néandertaliennes. Cette menace est en tout cas considérée comme plus importante que la plus grande éruption volcanique connue du continent européen il y a 40.000 ans. C'est du moins ce qu'indique la recherche récemment parue dans les Annales de l'académie nationale américaine des sciences (PNAS)." (*)

Ôte-toi de là que je m'y mette !

Homo sapiens doit donc sa longue et envahissante existence à sa domination, jusqu'à extinction finale, sur son frère néandertalien. Depuis, sapiens demens, espèce mégalomane, a construit toute sa prééminence sur l'éviction ou la maîtrise des autres espèces. Pas étonnant que le monothéisme ait été plus tard son choix spirituel : "Tu seras la terreur du Vivant" ! Il le fut, il l'est, mais plus pour très longtemps. Car ce qui est pris n'est plus à prendre.

Après un temps natif et trop bref de balbutiements sauvages, nous aurons été une espèce contre-nature, voire anature, à l'intelligence contre-productive, incapable de vivre en harmonie avec son environnement animal et vegétal.


Homo sapiens : sale type !

"Espèce élue" et érigé, un peu à la légère, roi de la création, Homo sapiens fut décrit et élogieusement nommé par Carl von Linné, en 1758. Tout comme le rat (Rattus rattus) ou le cafard (Blatta orientalis) par le même auteur, à la même date…

Comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, c’est en se mirant dans la glace que l’homme Blanc auto-décrivit l’espèce humaine et installa son faciès au sommet d’une curieuse pyramide des races, s’autoproclamant ainsi supérieur et deux fois sapiens.Inventeur de la nomenclature binominale, dite système linnéen (genre/espèce), Linné est le fondateur de la taxinomie moderne. Dans son œuvre (Systema naturae) il décrivit de son vivant la plupart des végétaux, des animaux (dont nous) et des minéraux, œuvre descriptive considérable évidemment complétée jusqu’à ce jour. L’homme n’est qu’une espèce parmi deux millions d’autres officiellement recensées.

Homo sapiens terminator

Hécatombes, holocaustes, exterminations, pogroms, génocides, guerres, invasions conquêtes à travers les siècles, puis déforestation, productivisme agricole, agroterrorisme, mort biologique des sols, désertification, sixième crise d'extinction massive d’espèces pour causes anthropiques, pollutions, réchauffement du climat, fonte des glaces, montée des océans, tarissement accéléré de toutes les ressources non-renouvelables, une planète bleue désormais en déliquescence..., cet incommensurable cortège de "réussites" est à porter à notre crédit. Impérieux, nous en sommes d'ailleurs très fiers, il suffit de consulter nos livres d'histoire et de géographie.

Veau, vache, cochon, couvée, homme sont chosifiés. Le vivant est industrialisé, mais on dit qu’il pourrait redevenir bio, la belle affaire... Zoos, cirques, laboratoires, batteries, l’ignoble personnage enferme, dompte, torture, exploite les espèces compagnes et aussi la sienne.

En guise de bénéfices :

cancers, maladies environnementales et génétiques, perte de fécondité (tant mieux !), maladies nouvelles et concoctées de toutes pièces, cent mille molécules chimiques lâchées dans les sols, les eaux et les airs, pesticides et biocides dans la rosée et dans nos urines, un milliard de terriens souffrant chaque année les méfaits de la pollution, recul des terres fertiles, catastrophes "naturelles" plus nombreuses et plus meurtrières, hordes de réfugiés de l’environnement... D’ici à 2050, on prévoit des sécheresses drastiques susceptibles d’affecter 2 à 3 milliards d’humains.

Exterminateur et invasif, Homo sapiens est la seule espèce de grande taille à avoir investi selon une croissance infernale la quasi-totalité des niches écologiques des autres espèces. Nous sommes ainsi les auteurs du plus effroyable laminoir de biodiversité que l’on pouvait imaginer Nous souffrons d’une incurable cécité écologique doublée d’un besoin maniaco-dépressif d’asservir, de dominer, régner, contrôler, ordonner, gérer, intervenir, décider, nous ne sommes bons qu’à saccager, détruire, modifier, altérer, uniformiser, aligner, nettoyer, vider, couper, tailler, tondre, scalper, raser, décapiter, brûler…, le plus souvent sans comprendre, sans donner, sans admirer… et même sans regretter. Guerres et discriminations envers et contre tout, contre soi, contre l’homme, surtout contre "l’autre" et "le différent", contre les espèces non rentables, en un mot... contre la Nature. Sexisme contre l’autre sexe, racisme contre les autres races, spécisme contre les autres espèces, pillage du vivant réduit à la notion étroitement utilitaire de ressources, saccage des paysages défigurés en autant de formes géométriques écostériles. Avec un dépassement de 30% de la biocapacité planétaire, notre humanité s’est octroyé un crédit écologique qui est une fatale fuite en avant. Où est la sagesse ? Notre politique est bien celle de la terre brûlée. Ne rien laisser derrière soi qui puisse profiter à l’ennemi est une stratégie de guerre…totale.

Mais quel est donc cet ennemi si exécré, sinon nous ?!!
Il ne faut pas faire confiance à un humain, ce n'est pas une espèce sérieuse

Dès son apparition il y a 300.000 ans, Homo neanderthalensis était un homme évolué , avec même une capacité crânienne supérieure à la notre. Il domestiquait le feu et enterrait ses morts, portait des parures et utilisait des outils. Vivant notamment sous climats froids et dans des plaines gelées, il mangeait surtout de la viande. Il ne disparu qu'il y a 30 000 ans, contraint de s'effacer devant un nouveau venu : l'Homme de Cro-Magnon, notre ancêtre. Pour le rejeter de la famille des humains, la science fit de Néandertal une sombre brute, un primate bestial, violent, sans âme. Mais qu'en savons-nous ? Et plus brutal que nous, était-ce possible ?! C'est d'ailleurs de cette manière que nous caricaturons aussi nos vrais ancêtres "sauvages", les peuples natifs, ces premiers Homo sapiens... qui n'ont pas d'âme. Nous autres, peuple dernier, nous sommes indécrottables 


dimanche 26 août 2012

L' ENERGIE NUCLEAIRE


Même si elles semblent resistantes, les centrales suisses seront mises hors service d'ici 2034.
PEUT-ON SE PASSER DU NUCLEAIRE ?

Que se soit en Suisse, en Europe, le nucléaire fait peur !
Les gouvernements devraient prendre des décisions, soit pour maintenir le nucléaire ou le supprimer. Françoise Dutheil docteur en physique nucléaire et conseil de la présidence du parti radical français nous donne son avis.


Françoise DUTHEIL: << aucun industriel ne va s'installer à côté d'une énergie intermittente >>
Ecologie Radicale Information:
Les OGM, l'environnement et la santé [Ouvrage grand public]
auteur de nombreux articles dans des journaux scientifiques, ou destinés à un grand public
N° Juillet du magazine de l'AFIS: http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1903

Françoise Dutheil est « conseil de la présidence » du Parti radical, auprès de Jean-Louis Borloo. Ancienne présidente et fondatrice d’ »Ecologie radicale » , une tendance écologique dans la mouvance de l’UMP, ancienne ingénieure au CEA, polytechnicienne, Françoise Dutheil a toujours affirmé son soutien au nucléaire. Elle répond ici a trois questions d’Energie2012.

Nicolas Sarkozy a défendu énergiquement le nucléaire lors de sa visite au Tricastin, alors que François Hollande prône une réduction à 50% de sa part dans le mix électrique. Comment abordez-vous le débat nucléaire dans la campagne présidentielle ?

Techniquement, on peut pas se passer du nucléaire. Ce n’est pas une question politique, c’est une question technique. Rien ne peut remplacer aujourd’hui le nucléaire, surtout pas -malheureusement- les énergies renouvelables, car elles sont intermittentes.

Aucun industriel ne va s’installer à côté d’une énergie intermittente. Vous avez des industries comme la chimie, l’aluminium, qui ont besoin de grandes quantités d’électricité, et qui cherchent bien évidemment le prix le plus bas possible. C’est pour cela qu’elles sont en France. En outre, elles ont souvent des processus de fabrication qui durent plus de 24 heures, et qui doivent se dérouler sans coupure, avec une fourniture très régulière. Si l’alimentation est fluctuante, cela ne marche pas. Aucun industriel ne peut supporter cela. Ces industries seraient contraintes à partir.

La part de renouvelable, notamment d’éolien, ne peut être que partielle. Si on supprime le nucléaire il faudra, comme en Allemagne, rajouter des centrales à charbon, ou à gaz. Le gaz est à peine moins émetteur de C02 que le charbon -et en Allemagne, c’est de la lignite- et le gaz pose un problème de sécurité d’approvisionnement.

Le nucléaire assure cette sécurité d’approvisionnement, à coût très bas, même si l’EPR produira une électricité un peu plus chère, car la sécurité a un coût.

Jean-Louis Borloo n’avait pas la réputation d’être un pro-nucléaire convaincu. Qu’en pensez-vous ? D’autre part, il ne se présentera pas à l’élection présidentielle. Qui soutiendrez-vous ?

Le parti radical a décidé de prendre sa décision fin janvier ou en février. En ce que concerne Jean-Louis Borloo, il a réussi le « Grenelle de l’Environnement », avec l’espoir de développer les énergies renouvelables en créant des filières françaises, et donc de l’emploi. C’était cela son grand objectif. La mise en oeuvre du photovoltaïque n’a pas été dans ce sens, ce n’était pas ce qu’il souhaitait. Quant au nucléaire, je le rappelle, ce n’est pas une question politique, mais technique.

Il y a ces jours-ci de nouvelles manifestations autour du train de déchets nucléaires entre La Hague et l’Allemagne. La sécurité vous paraît-elle bien assurée ?

Elle est satisfaisante au delà de tout. A la limite trop. Les conditions de sécurité n’ont cessé d’être améliorées depuis 50 ans, car c’est une procédure qui est connue et au point depuis des décennies. Je soulignerai en outre que les médias parlent très fréquemment du « train hautement radioactif ». Non, le train n’est pas « très » radioactif. Il transporte des éléments radioactifs actifs très bien protégés. Les émissions sont très en dessous des seuils les plus exigeants, comme le souligne l’ASN (voir rapport). La meilleure preuve est que les manifestants n’hésitent pas à s’approcher des trains, voire à dormir à côté…

samedi 25 août 2012

MOSHE MICHAEL BRAND


Biographie de Mike BRANT

Laisse moi t'aimer

 
Moshé Michaël Brand, plus connu sous le nom de Mike Brant, était un chanteur crooner israélien, né le 1er février 1947 à Famagouste (Chypre) et décédé le 25 avril 1975 à Paris.

Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, Bronia Rosenberg, survivante du camp de concentration d'Auschwitz, rencontre Fichel Brand, maquisard polonais, dans un camp de réfugiés. Tous deux partent vers la Palestine, mais leur bateau est coulé par l'armée britannique qui les débarque à Chypre. De leur union, va naître Moshé le 1er février 1947. En mai 1948, la famille décide, suite à la création de l'état d'Israël, de partir s'y installer. Ils obtiennent un visa pour Haïfa. Malheureusement, le petit Moshé s'avère être muet. Sa mère lui met une pancarte autour du cou avec nom et adresse au cas où il viendrait à se perdre. Enfin les mots sortent, il a cinq ans. Sa scolarité est marquée par son attirance pour le dessin et le chant. Il est alors le seul garçon de la chorale. Il quitte le lycée à 13 ans et travaille au kibboutz Kfar Haemek où il garde les animaux. Puis il multiplie les petits boulots : réparateur de frigos, garagiste, guide au musée océanographique de Haïfa

Mike Brant
Mike Brant Laisse Moi T'aimer par GREG1205

Zvi, son frère cadet de deux ans et accordéoniste, monte un groupe, Les Chocolates, et propose à Moshé, alors âgé de 15 ans, de chanter. Le jeune homme est doté d'une voix de stentor. Tout de suite, les filles de Haïfa n'ont plus d'yeux que pour lui. Après un an de galère, Les Chocolates signent un contrat avec l'hôtel Dan Carmel de la ville. Ils se produisent au Rondo, la boîte de nuit du lieu, pendant 15 mois.

Le directeur de l'établissement s'apercevant du succès de Moshé auprès de la gent féminine, conseille au groupe de mettre en avant ce jeune Apollon. Ainsi, les Chocolates deviennent Mickaël Sela et les Chocolates. Le groupe reprend les standards américains comme "My Prayer" des Platters, ceux d'Elvis Presley, de Tom Jones, etc., à raisons de 150 chansons par soirée. Le public, sous le charme, ne prête guère attention à l'interprétation phonétique du chanteur. Sa popularité devient telle que Jonathan Karmon, le Monsieur music-hall d'Israël célèbre chorégraphe et directeur de revue vient l'écouter. Il est surpris par la voix et le charisme que dégage ce jeune chanteur encore muet dix ans auparavant.

La mort du père de Mike en 1967 constitue une première épreuve pour lui. Il décide d'embarquer au sein du Grand Music-Hall de J. Karmon pour une tournée aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Cette opportunité lui permet de travailler sa voix, son jeu de scène et d'apprécier la vie d'artiste en tournée. Il se prend alors à rêver d'une carrière solo, de devenir une sorte de rock star comme son idole Tom Jones, chanteur gallois et célèbre Adonis à la voix envoûtante.

De retour de tournée, Mike se produit pendant l'hiver 68 au Baccara Club de Téhéran où il continue d'enflammer l'assistance en enchaînant plus de 300 titres par soir dont les reprises de tubes des Beatles, de Ray Charles et de Tom Jones, évidemment. C'est lors d'une de ses représentations que la chance se présente sous la forme d'un couple extravaguant : Sylvie Vartan venue se produire dans le même club et Carlos, secrétaire de la chanteuse. Epoustouflés par la prestation de Mike, ils lui proposent de se rendre à Paris.

Mike achève son contrat avec le club et débarque en juillet 1969 à Paris sans connaître un seul mot de français et maîtrisant moyennement l'anglais. Il n'a en poche que les numéros de téléphone de Carlos et de Sylvie. Malheureusement, les deux artistes sont en tournée et les appels de Mike restent vain. Décidé à repartir en Israël, il rappelle une dernière fois et obtient enfin quelqu'un au bout du fil. Dès lors, Carlos le prend en main. Il l'héberge, lui présente Eddy Barclay et une partie du show-biz. Sa carrière française ne démarre toujours pas. L'obstacle de la langue est une des raisons de sa difficile intégration dans le monde artistique français. Il cachetonne au Bistingo, cabaret et haut lieu artistique où se croisent les dénicheurs de talent comme Léo Missir, patron du label Riviera chez Barclay ou Monique Le Marcis, directrice des programmes de RTL. Rien n'y fait.

Carlos, ne sachant plus que faire pour lancer la carrière du jeune Israélien, le conseille à Jean Renard, directeur artistique de Sylvie Vartan et de Johnny Hallyday tout juste auréolé du succès de "Que je t'aime". Il lui fixe rendez-vous chez Jean-Claude Vannier, talentueux musicien et arrangeur de son de toutes les grosses pointures françaises du moment. Selon la légende, Mike, en un mot, "Summertime", et un accord, les subjugue et Jean Renard décide de le signer pour cinq ans.

Pour lui faire gagner un peu d'argent avant l'enregistrement du premier titre, Renard le confie à Inno Saada qui lui organise des tours de chant au Régiskaïa Club de Meudon la forêt. L'enregistrement commence, Renard s'entoure de Jean-Claude Vannier, J.C Charvier, Gérard Tournier son éditeur qui avance les fonds. Après 260 séances de pre-recording, le premier 45 tours de Mike, devenu Brant, intitulé "Laisse-moi t'aimer" écrit par Jean Renard sort en février 1970. Il se vend à plus d'un million et demi d'exemplaires et s'exporte en Allemagne et en Italie où Mike enregistre dans les deux langues.

Renard ne s'occupe pas que de la musique. Il a transformé Brand par Brant, il s'occupe de son look, chemise entrouverte en satin, pattes d'ef et boots. Toute la panoplie du latin lover afin de satisfaire la presse "ado" en pleine effervescence (c'est l'âge d'or des idoles). S'enchaînent alors les sorties de deux nouveaux 45 tours au printemps et à l'automne 70, "Un grand bonheur" et "Mais dans la lumière" qui vaut à Mike le Grand Prix RTL International. Ceci lui permet de passer souvent sur les ondes de la radio grâce à Monique Le Marcis qui en fait son chouchou. Sa cote monte, ses apparitions à la télévision dans les émissions de Guy Lux, des Carpentier et consorts ajoutent à sa renommée. Les Françaises le découvrent et tombent sous le charme du "play boy israélien" à la voix chaude.

De plus, son pygmalion ne recule devant rien. Alors que Mike est victime d'un accident de la route, son "manager" le prend en photo sur son lit d'hôpital et vend les photos au quotidien France Soir. Cela occasionne une publicité fantastique pour la sortie en avril 1971 de son quatrième 45 tours écrit par Franck Gérald, "Nous irons à Sligo", qui devient immédiatement un succès.

Mike apprend donc les rouages du show-biz aux côtés d'un des tout meilleurs managers de l'époque. Malgré tout, Mike décide d'avancer progressivement dans sa carrière, préférant se produire en province plutôt qu'à Paris, ne se sentant pas encore prêt. Il sort en juillet 1971 un nouveau 45 tours "A corps perdu" chanson sexy et "Felicita" où sa voix est une nouvelle fois mise en valeur. Même s'il est attiré par une carrière d'acteur, il ne veut pas trop pour le moment se disperser. C'est pour cette raison qu'il aurait refusé coup sur coup un rôle dans un film de Luchino Visconti et un autre dans l'adaptation italienne de "Hair" au cinéma.

La réussite fulgurante de ses derniers 45 tours fait de Mike Brant la nouvelle coqueluche des jeunes. Mike, après avoir refusé, semble prêt à se produire sur une scène parisienne. Mais ce n'est ni l'avis et ni l'envie de Renard. Mike se passe de son avis et c'est la rupture. Il se produit en vedette "américaine" de Dalida à l'Olympia en octobre 1971. Jean Renard lègue alors toutes les bandes du chanteur à Gérard Tournier qui devient son producteur. Malgré cette séparation, l'année 1971 reste une année faste pour le chanteur qui vend un million de disques et reste donc quinze jours à l'Olympia. Sa célébrité toute fraîche active les rumeurs d' idylles avec de jeunes chanteuses comme Dani, Nicoletta ou Dalida, et exacerbe les jalousies courantes dans le show-biz.

Gerard Tournier va servir de lien entre Renard et Charles Talar qui devient le nouveau producteur de Mike, aidé par Alain Krief pour la musique puisque Jean-Claude Vannier, solidaire de Renard, stoppe sa collaboration. Michel Jourdan qui a travaillé pour Aznavour, Claude François, Julio Iglesias et autres, devient son parolier. "Une fille à aimer", 45 tours sorti à la fin de l'année 71 ne marche pas tellement, ce qui lui fait dire que "les chanteurs sont comme des yoyos, ils montent et ils redescendent".

Il faut attendre la sortie de "Qui saura" en avril 1972 pour que Mike retrouve sa place de nº1 au hit-parade. Ce titre est une reprise de "Que sera" de José Feliciano que celui-ci avait interprété lors du Festival de San Remo de 1971 où se trouvait aussi Mike. La vente de ce disque dépasse les 2 millions d'exemplaires.

Le chanteur accède également à la place de numéro un dans le cour de milliers de fans devant Johnny et Sylvie et fait la couverture de Podium, Mademoiselle Age Tendre et autres magazines surfant sur la vague lucrative des idoles. Ce succès attise une fois de plus les jalousies et les critiques envers ce chanteur à midinettes qui soi-disant manque de profondeur. Il préfère rétorquer que "les chansons engagées sont bonnes pour les chanteurs sans voix", qu'il en a assez de ces "minettes hystériques qui crient pendant qu'il chante", souhaitant être vraiment écouté. Il s'évade alors en jouant au foot le dimanche matin à Bagatelle en compagnie d'Adamo, Macias, et autres rares amis qu'il a dans le milieu. Car même avec les cohortes de jeunes filles qui l'attendent patiemment dans ses escaliers, Mike paraît esseulé sans réel entourage affectif, lui qui semble avoir besoin de se sentir aimé. Cette situation le pousse à être plus critique. On s'aperçoit alors qu'il n'est pas qu'un "piège à filles".

Son désir de reconnaissance passe par la composition. Il signe ainsi sa toute première en septembre 1972 sur "C'est ma prière", chanson écrite par Richard Seff. Immédiatement, le 45 tours se retrouve nº1 au hit-parade. Sa famille est très fière de cette première création mais elle s'inquiète un peu car Mike semble être pris en otage par son succès, lui qui enchaîne 250 galas dans la seule année 1972.

Son producteur, Charles Talar, le fait désormais circuler dans une voiture blindée. Il l'entoure de cinq gardes du corps. Le chanteur reste cloîtré chez lui, n'ayant comme autre ouverture sur l'extérieur que son téléphone. Ce repli semble le toucher, il confie à sa mère que "son cour devient une horloge", qu'il n'en peut plus. La pression médiatique lui ôte le peu de liberté qui lui reste.

Pour autant, il continue de composer sur les textes de Michel Jourdan. Vont sortir ainsi "Que tu es belle" et "Toutes les couleurs" entre fin 72 et début 73. Il enchaîne les tournées de promotion en Europe, au Japon, en Australie, etc. En avril 1973, il sort le 45 tours "Rien qu'une larme" qui une nouvelle fois, le consacre nº1 en France mais aussi dans beaucoup d'autres pays. Ainsi, il en vend 120.000 exemplaires au Canada. Puis de nouveau, un succès avec la sortie de "Tout donné, tout repris" qui lui, se vend à un million d'exemplaires.

Il fait alors la rencontre de Grita, mannequin danoise et semble connaître pour la première fois de sa vie le grand amour. Quand celle-ci lui demande de ralentir le rythme infernal des galas, il hésite mais ne s'y résout pas. C'est sans doute la cause de la rupture entre les deux tourtereaux. Cet épisode fragilise encore un peu plus ce mal-aimé.

En 1974, Mike signe chez Polydor et change de producteur. Désormais, c'est Simon Waintrob qui le prend en charge. C'est un homme précédé d'une réputation sulfureuse qui s'occupe entre autres de Salvador Dali. Mike côtoie alors un autre milieu artistique. Lui qui aime peindre se retrouve en compagnie du génie surréaliste. Celui-ci lui offre plusieurs lithographies lors d'un voyage chez le maître à Cadaqués avec Mick Jagger et Alice Cooper.

Selon sa mère, inquiète des nouvelles relations de son fils, il est entouré de "vautours" qui le pillent. Pourtant, Mike continue à créer ses musiques, toujours accompagné de Michel Jourdan pour les textes. En mai et octobre 1974, ils sortent plusieurs 45 tours : "C'est comme ça que je t'aime", "Viens ce soir", "Toi, mon enfant", toujours bien reçus par le public et par les 35.000 membres de son fan-club qui attendent impatiemment les sorties de ses disques. Mais Mike semble fragilisé. En effet, début mai 1974, devant 4.000 personnes réunis à Boissy-Saint-Léger, il quitte la scène après quatre chansons, laissant ses fans médusés. Puis quelques jours plus tard à Cambrai, il brise le miroir de sa loge d'un coup de poing. La nervosité, l'anxiété ajoutées à un mauvais entourage, déboussolent Mike.

Un autre incident survient en juin 1974. Son appartement est cambriolé. On lui vole les lithographies de Dali, des pièces d'or données par le Shah d'Iran qu'il considère comme des porte-bonheur. Mais c'est la disparition des photos de famille et des bijoux de sa mère qui le touche. "On m'a arraché aussi ma vie" dit-il. Il souffre alors de dépression. Sur les conseils de Johnny Hallyday, il s'éloigne du monde des paillettes et part séjourner à Genève afin de reprendre des forces. Le 21 novembre 1974, il tente de se suicider en se jetant par la fenêtre de son hôtel. Il s'en tire avec plusieurs fractures. Il semble se trouver sur le fil, ce qui confirme les dires de ses proches collaborateurs qui indiquaient, avant sa tentative, que Mike se renfermait sur lui-même. En même temps, ses disques comme "C'est comme ça que je t'aime" se vendent par milliers.

L'état de Mike oscille entre l'envie de vivre et des périodes de forte déprime. Il reprend le chemin des studios et sort en janvier 1975 "Qui pourra lui dire" et "Elle a gardé ses yeux d'enfants" dont les paroles sont signées Richard Seff et M. Jourdan. Les mois suivants, Mike se plonge dans la création d'un nouvel album. Lors de l'enregistrement, il retrouve Jean Renard et les deux hommes décident de collaborer à nouveau. Son disque avec "Dis-lui", adaptation de "Feelings" de Loulou Gasté et Morris Albert, sort au début du mois d'avril 75. Mike le considère comme son meilleur disque et paraît reprendre goût à la vie. Mais cela n'est qu'une façade.

Le 25 avril 1975, Mike Brant se jette de la terrasse de l'appartement d'une amie et cette fois-ci, meurt sur le coup. Le monde musical est sous le choc. Les membres de son fan-club et des milliers d'anonymes pleurent la mort de l'idole. Le 7 mai, il est enterré à Haïfa en Israël. Quinze jours après sa mort, "Dis-lui" se vend à plus d'un million d'exemplaires.

Vingt-cinq ans après les faits, l'énigme de sa mort est toujours présente car son geste reste inexplicable. De plus, son suicide est suivi en 1976 de celui de son secrétaire Alain Krief, puis de celui de Simon Waintrob, faits qui viennent jeter un certain trouble parmi les admirateurs du chanteur. L'engouement des fans après plusieurs décennies est toujours vivace et les compilations de ses succès se vendent à une moyenne de 200.000 exemplaires par an. Aujourd'hui, ses fans réunis au sein du "Mike Brant Star-Club", comptant environ 2000 admirateurs en Europe, organisent deux à trois soirées par an à sa mémoire en compagnie de sa famille dont son frère Zvi et les collaborateurs comme M. Jourdan. De plus, comme le souhaitait Mike, une chorale à son nom reprend ses chansons perpétuant ainsi ses refrains inoubliables et la mémoire du chanteur.

vendredi 24 août 2012



QUEL POURRAIT ETRE LE PLUS GRAND SECRET DE CET UNIVERS ?


LE PLUS GRAND défi est de continuer d'aimer ses semblables en dépit de toutes les raisons qu'on aurait de ne pas le faire.

El le véritable signe de santé d'esprit et de grandeur est de le faire.

A celui qui peut y parvenir, tous les espoirs sont permis.

Ceux qui ne peuvent le faire ne connaissent que chagrin, haine et désespoir. Autant de choses totalement étrangères à la grandeur, à la santé d'esprit et au bonheur.

Le premier piège est de répondre à la haine.

Certains font de vous leur bourreau. Parfois, pour des raisons de sécurité, pour protéger les autres, il est nécessaire d'agir, mais il n'est pas nécessaire d'y ajouter la haine.

Faire son devoir sans s'emporter contre ceux qui essaient de vous en empêcher est un signe de grandeur et de santé d'esprit. Et ce n'est qu'à cette condition que le bonheur est possible.

Chercher à développer une qualité particulière dans la vie est une noble chose. Mais la plus difficile - et la plus nécessaire - à atteindre est d'aimer ses semblables en dépit de toutes les invitations à ne pas le faire.

Le pardon n'est pas une caractéristiques, s'il en existe, de la sainteté. << Pardonner >> consiste à accepter le caractère mauvais de l'acte. Il n'y a pas de raison de le faire. De plus, il faut étiqueter l'acte comme mauvais pour pouvoir le pardonner. Le << pardon >> est une action de niveau inférieur et relève plutôt du domaine de la critique.

Une personne véritablement grande se refuse simplement à changer face aux mauvaises actions dirigées contre elle - et elle aime ses semblables parce qu'elle les comprend.

Après tout, le piège est le même pour tout le monde. Certains n'en sont pas conscients, certains en sont devenus fou, certains agissent comme ceux qui les ont trahis. Mais tous, absolument tous, sont dans le même piège : généraux, balayeurs, présidents, détraqués. Ils agissent comme ils le font parce qu'ils sont tous soumis aux mêmes pressions cruelles de cet univers.

Certains d'entre nous subissent ces pressions et continuent malgré tout à faire leur travail. D'autres ont succombé depuis longtemps et délirent, torturent, se donne en spectacle comme les esprits égarés qu'ils sont.

Nous pouvons comprendre au moins une chose : la grandeur n'est pas le fruit des guerres cruelles ni de la célébrité. Elle procède du fait de rester fidèle à son sens moral, de la persistance à aider les autres quoi qu'ils fassent, pensent ou disent et, malgré la violence des attaques dirigées contre soi, de persévérer sans modifier son attitude fondamentale envers l'homme.

Dans cette mesure, la vraie grandeur dépend d'une sagesse totale. Ils agissent ainsi parce qu'ils sont ce qu'ils sont : des êtres pris au piège, écrasé sous un poid intolèrable. Et s'ils en ont perdu la raison jusqu'à ordonner l'anéantissement de nations entières à cause d'interprétations incorrectes, on peut encore comprendre la raison de leur acte et l'étendue de leur folie. Mais pourquoi changer et se mettre à hair parce que d'autres se sont égarés et que leur sort est trop cruel pour qu'ils puissent y faire face ?

La justice, la pitié, le pardon sont de peu d'importance à côté de l'aptitude à ne pas changer en dépit de la provocation ou des défis.

On doit agir, on doit préserver l'ordre et le sens moral. Mais on doit se garder de la haine ou la vengeance.

Il est vrai que les êtres sont faibles et causent du tort. L'homme est fondamentalement bon, mais il lui arrive de mal agir.

Il n'agit mal que lorsqu'il agit pour assurer l'ordre et la sécurité d'autrui et le fait sous l'emprise de la haine. Ou lorsque les mesures disciplinaires qu'il prend ne sont fondées que sur son propre désir de sécurité et ne tiennent pas compte d'autrui ; ou pire encore, lorsqu'il n'agit que par cruauté.

Ne préserver aucun ordre du tout est un acte de démence. Il suffit de regarder les biens de l'environnement des fous pour s'en persuader. Les gens capables maintiennent les choses en ordre.

Quand la cruauté maintient un peuple dans un état de domination au nom de la discipline, ce peuple a reçu des leçons de haine. Et ce peuple est condamné.

La véritable leçon est apprendre à aimer.

Celui qui veut traverser la vie sans blessures doit apprendre cela - n'utilisez jamais ce qui vous est fait pour justifier la haine. Ne cherchez jamais vengeance.

Cela demande une force réelle d'aimer l'homme. Et de l'aimer en dépit de toutes les invitations contraires, de toutes les provocations et de toutes les raisons de ne pas le faire.

Le bonheur et la force ne durent qu'en l'absence de haine. Hair mène au désastre. Aimer mène à la force. Aimer en dépit de tout est le secret de la grandeur. Et il se peut très bien que ce soit le plus grand secret de cet univers. LRH/BSU

Q - We Are The Plan