lundi 5 septembre 2011

DEMOCRATIE PRONEE PAR LA SUPERPUISSANCE DES USA

Démocratie versus—-l’inconnu


L’affrontement, au niveau international, devient assez clair : les « forces démocratiques » contre les « politiques islamistes ».





À l’époque de la guerre froide, nous avions deux “super-puissances” qui se confrontaient au niveau international. L’une défendait la démocratie, l’autre le socialisme. Le 26 décembre 1991 la super-puissance défendant le socialisme bascula et l’URSS fut dissoute.

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Le monde entrait dans une nouvelle ère géopolitique; il n’y avait plus qu’une seule superpuissance : les USA qui se disait « Démocratique ».

Durant la décennie qui suivit, la démocratie s’installa chez les anciens satellites de l’URSS ainsi qu’en Russie. Pendant ce temps, d’autres « puissances en herbe », ayant une politique « théocratique » commencèrent à prendre du poil de la bête.

L’Iran, suite à sa révolution de 1979, installe un régime « théocratique » et élimine tous les représentants prônant un régime différent. En 1980 les USA rompt ses relations diplomatiques et impose des sanctions économiques au pays.

En 1991, lors de la guerre du Golfe, l’Iran reste « neutre », mais permet à l’aviation Irakienne de se poser sur son territoire  et accueille les réfugiés irakiens.  Il est clair que la position « théocratique » prend de la force au Moyen Orient, même si les « dirigeants de cette « politique » ne sont pas tous en accord. En 1999, l’Iran est déchiré politiquement entre les demandes de réformes par le peuple et la puissance du clergé conservateur. Cette situation prévaudra jusqu’en 2005 où Mahmoud Ahmadinejad est élu président. La puissance islamique anti américaine est, à ce moment-là, solidement établie.

Entretemps, en mars 2003, l’Irak est envahie par une coalition des « forces démocratiques », sans mandat de l’ONU. Il est facile de voir que la « démocratie » ne pouvant se permettre d’attaquer l’IRAN, affaiblit la « puissance montante islamiste » en éliminant l’Irak. Cette « action » des défenseurs de la « démocratie » est tout simplement le début d’une guerre, déclaré en 2001 par les USA, dont l’excuse est : le « terrorisme » islamiste.

Il est clair que les USA et tous ses alliés ne sont pas intéressés à laisser se développer une deuxième « superpuissance » représentée par des pays islamiques. Ils ne veulent pas se placer dans une position de politique internationale où deux superpuissances seraient en place, dont l’une composée d’islamistes. Ils savent très bien que la « guerre froide » qui en découlerait, ne serait pas aussi « froide » que la précédente, composée d’une superpuissance « athée ».

L’affrontement, au niveau international, devient assez clair : les « forces démocratiques » contre les « politiques islamistes ».

Par contre, il y a du sable dans l’engrenage des « nouvelles démocratie » installées par les « alliés démocratiques ». Les politiques théocratiques qui perdent le pouvoir, ne perdent pas  beaucoup de puissance; et elles continuent de se manifester dans ce que l’on pourrait appeler une guerre de « guérilla ». Évidemment, cette guerre livrée par « l’ennemi », n’en est pas une aux yeux des « démocraties ». Elle est considérée publiquement, comme étant une suite « d’attentats terroristes ». Ce qui éloigne de l’esprit l’idée d’une « guerre mondiale » et empêche les pays non directement impliqués à rester « neutres ». D’un autre côté, il est publiquement entendu que ces « alliés de la démocratie » considèrent qu’ils livrent une « vraie guerre » au terrorisme « où qu’il soit dans le monde ».

Ce « où qu’il soit dans le monde » décrit exactement la position géographique de cette force rebelle islamique. Elle se réfugie dans plusieurs « états arabes » en restant plus ou moins « incognito ».

Les alliés « démocratiques » partent à leur poursuite et se rendent compte rapidement qu’il leur est impossible de les vaincre sans s’assurer de diriger le pouvoir de ces « États arabes ». Leur simple « influence » économique ne s’avère pas suffisante.

En Afghanistan, l’ancienne puissance URSS n’a jamais pu en prendre le contrôle. Il s’en est suivit une guerre civile qui permit au Talibans de prendre le contrôle du pays en 1997.  Jusqu’en 2001, le Pakistan appuie publiquement le régime Taliban d’Afghanistan. Cette année-là, cependant, les choses changent et le Pakistan se met à faire ressortir « la politique extrémiste » des Talibans.

La même année, l’attentat du World Trade center, donne l’occasion aux « alliés démocratiques » d’attaquer les Talibans d’Afghanistan avec l’aide du Pakistan. C’est alors qu’ils déclarent la « guerre aux terrorisme partout où il est dans le monde ». Encore une fois, on s’attaque à la « puissance islamique » pour l’empêcher de prendre trop d’essor. La puissance islamiste « Talibanaise » retourne dans « l’incognito » et continue sa guerre de guérilla.

Un problème s’amplifie de plus en plus : Partout où les « alliés démocratiques » prennent le pouvoir, ils sont constamment attaqués par les «  maquisards terroristes ». Nulle part, ils ne parviennent à soumettre ces « combattants du Jihad ». L’OTAN et l’ONU sont alors obligées de prendre part à la défense de la « démocratie ». C’est-à-dire que l’OTAN se permet, de plus en plus, avec l’appui de l’ONU, de s’attaquer aux pays arabes qui n’adoptent pas « la politique démocratique » prônée par la « superpuissance » internationale, les USA.

Celle-ci a, depuis longtemps, préparé un « agenda » qui lui permettra d’effacer cette menace « terroriste ». Et comme cette menace se trouve dans la plupart des pays arabes, l’agenda concerne la prise de pouvoir de ces pays. Évidemment, puisque le maintien du pouvoir par les « alliés de la démocratie » dans ces pays ne tient toujours qu’à un fil, l’ONU et l’OTAN deviennent très présent et actif dans ces « administrations ». Chacun de ces pays subjugués devient une « dictature militaire » des alliés, cachée sous un vernis « démocratique ». C’est d’ailleurs la seule façon de contrer et combattre les forces du « maquis » islamistes.

Par contre, le coût de cette « guerre », parce que le pouvoir doit être constamment appuyé militairement, est faramineux. L’administration financière de ces différentes guerres se fait souvent au dépend de « pillage des richesses » du pays « libéré ». D’autant plus que plusieurs des « forces d’occupation » est laissée aux mains de « sous-contractants » c’est-à-dire des « mercenaires ». Ceux-ci ne se privent donc pas de « se payer » pour renflouer leur possible « déficits ». Très peu d’effort est fait pour empêcher ce pillage.

Mais, encore là, ce n’est pas suffisant pour diminuer efficacement « la facture »; et la population des pays « démocratiques » ressent les conséquences des coûts de cette « guerre ». Comme la facture n’est pas « publique », la population a l’impression vague qu’une minorité de privilégiés « vampirise » les moins nantis. En fait c’est bien le cas, mais une bonne portion des argents recouvrés sert à financer cette volonté de « démocratiser » le monde entier.

Voici une carte montrant les pays où l’Islam est présent :

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Il est bien évident que les « combattants du jihad » se réfugient strictement dans les pays où la population est à 100% islamique. Et c’est dans la liste de ces pays qu’on peut trouver le nom des pays inscrits dans l’agenda des « alliés démocratiques ».

En 2010 le mouvement anti-islam se précipite. Les « alliés de la démocratie » nous donnent l’impression d’être devant une « urgence ». Le « printemps arabe » devient le nouveau stage de cette guerre contre la « puissance islamiste », qui pourrait devenir une « superpuissance » éventuellement.

Le tout débute par la Tunisie en décembre 2010. Le slogan « dégage!!! » se fait entendre dans une série de pays arabes, où le pouvoir est détenu par une dictature. Les pays qui suivent le mouvement sont : l’Égypte, la Libye, le Bahreïn, le Yémen et la Syrie. Le mouvement se réclame de la « non-violence ». En réalité on s’est rapidement rendu compte qu’on pouvait ajouter : « excepté là où c’est nécessaire ». La Lybie est le pays qui souffre le plus de cette « nécessité » jusqu’à maintenant.

Actuellement, les « alliés de la démocratie » n’étendent pas plus loin, ce « printemps arabe ». Ils en ont plein les bras pour l’instant.

Il est impossible de croire que ce « printemps arabe » se limite aux pays cités. Lorsque ceux, actuellement en effervescence, seront sous contrôle, un second souffle du « printemps arabe » est à prévoir. Le but ultime est de faire disparaître au plus tôt, les appuis qui pourraient aller vers l’Iran. Car, il est évident que si l’Iran parvient à devenir une « puissance nucléaire », les pays Islamistes seront tentés de se joindre à l’Iran et, à ce moment-là, la coalition islamique pourra devenir une « superpuissance », possédant la richesse du pétrole, avec qui il faudra compter. Une telle superpuissance deviendrait rapidement « la seule superpuissance mondiale » à cause du pétrole.

L’inquiétude des USA au sujet de l’issu de cette guerre contre le « terrorisme » transparaît dans les appels d’urgence, de Barak Obama, à se libérer de leur dépendance au pétrole. Si les USA devenaient indépendant du pétrole, le danger de la « superpuissance islamique » serait beaucoup moindre, puisque les USA pourraient répondre militairement à toutes menaces de leur part. Mais avec le contrôle du pétrole dans les mains de la superpuissance islamique, la partie serait perdue.

Le Pakistan possède bien l’arme nucléaire; mais ce pays ne peut pas rassembler les forces islamiques parce que l’Inde, son voisin, possède également des armes nucléaires. La position du « Pakistan nucléaire » est loin d’être identique à la position que détiendrait un « Iran nucléaire ». Il est plus que probable que l’urgence de la prise de contrôle des « alliés de la démocratie » des dictatures de l’Islam est causée par l’imminence de l’Iran à se doter de l’arme nucléaire.

On se rend compte, depuis longtemps, que la démocratie imposée à des pays arabes, ne réussit jamais et ne résulte qu’en appauvrissement de la population et en augmentation du pouvoir des dictateurs « élus ». Le nouvel optique est de déchoir ces dictatures, non pas pour « enrichir » la population comme on le prétend, puisque les libyens étaient déjà plus qu’à l’aise; mais pour, tout simplement, enlever des appuis susceptibles à l’Iran.

Si jamais l’Iran était sur le point d’avoir l’arme nucléaire, une guerre mondiale serait imminente. La Chine et l’Inde sont des « amis de l’Iran ». La Russie et les anciens pays soviétiques ont également des liens solides et importants avec l’Iran. La république islamique d’Iran accorde la priorité à ses relations avec les autres états de la région et avec le reste du monde islamique.

Il est très clair que l’Iran est actuellement, la cible des « alliés de la démocratie ». Il est tout à fait clair que l’enjeu est d’une importance capitale pour la « démocratie » tout autant que pour le « capitalisme » dont je n’ai pas souligné l’importance et l’implication; mais le capitalisme n’est que l’autre facette de notre « démocratie ». Il est également très clair que la partie est loin d’être jouée.

Amicalement

André Lefebvre

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